Samedi dernier, dans une librairie de Nouméa, Agnès Louison signait "L'Ami posthume",son premier livre, édité grâce à Hélène Colombani dans la collection "Lettres du Pacifique" chez l'Harmattan.
Le récit des débuts "insolites" d'une maîtresse auxiliaire arrivée en cours d'année en Nouvelle-Calédonie pour y enseigner la philosophie dans un lycée de Poindimié, à la suite du décès accidentel d'un collègue, cet "ami " inconnu.
Elle découvre à la fois l'île et les difficultés de son métier et des relations avec sa hiérarchie ou les élèves indigènes.
Un témoignage direct qui concerne particulièrement les enseignants, les élèves de lycées, ainsi qu'un lectorat plus large en particulier d'enseignants "expatriés", qui pourront comparer leurs premières "impressions calédoniennes" à cette autobiographie.
Rappelons le superbe "Quel ennui", du professeur agrégé de Philosophie Alain Jay, qui fut édité dans la même collection en 2008, et l'essai littéraire original de Camille Coldrey, jeune enseignante de Tahiti sur L'irruption de la langue "Tahitienne dans Les Immémoriaux de Segalen", deux livres qui démontrent que les enseignants peuvent -parfois- être aussi des auteurs de qualité.
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