Voici quelques uns des clichés pris lors de l'intéressante conférence d'Alexandre Juster, ethno-linguiste de passage à
Nouméa sur "La parole interdite en Tahitien et en Nengone". Cette conférence de niveau universitaire organisée à l'initiative de la Mission Livre, inaugurait le partenariat entre l'Université, la, Mission Livre et le Cercle des Auteurs du Pacifique, avec le soutien du Pr de l'UNC Guy Agniel, juriste, membre du CAP.
L'auteur, présenté par Hélène Colombani, Chargée de
mission pour le Livre du Gouvernement, a su dépasser la thématique des termes transgressifs, et ouvrir des perspectives larges sur l'origine des peuplements et les courants migratoires du sud Pacifique, élaborées grâce aux moyens scientifiques modernes de l'archéologie, de la linguistique, de l'ethnobotanique, ou même des traceurs sanguins.
La comparaison entre les usages linguistiques mélanésiens (Nengone) et polynésiens (Tahiti) ou encore papous, étaient riches en surprises.
Un public composé d'universitaires, d'enseignants et de connaisseurs, ou d'amateurs éclairés, a posé de nombreuses questions au conférencier. Il est à regretter que les médias n'aient pas manifesté plus d'intérêt à cette conférence qui fut suivie d'un débat animé.
L'auteur a ensuite signé son livre sur le sujet, paru chez l'Harmattan dans la collection "Lettres du Pacifique", disponible en librairie ou pouvant être commandé chez l'Harmattan (Paris) ou en ligne chez Amazon, Fnac, Chapitre.com, Decitre, Rue du Commerce, etc, (de même que tous les autres livres de la collection).
Cette conférence devait également être donnée au Centre Culturel Tjibaou, dont Emmanuel Tjibaou, le préfacier du livre, dirige le département de Langues et patrimoine, (ce qui n'a pu se faire car un film documentaire sur le Vanuatu y fut programmé le même jour).
Dès le lendemain, Alexandre Juster accompagné d'une amie, a cédé à l'appel du Nord et de l'île des pins, prenant la route des évasions touristiques avant de s'envoler vers Paris. Les lecteurs qui n'ont pu assister à son unique conférence, auraient apprécié qu'il fasse une ou deux signatures en librairie avant son départ.
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