Le quotidien Tahiti Presse suit dans son édition de ce jour, l'affaire qui défraie actuellement les chroniques littéraires en Polynésie française, et à Paris, suite à la publication d'un livre écrit par la présidente de l'Université de Polynésie, paru chez l'éditeur de Tahiti "Vent des îles" qui a provoqué la lettre ouverte restée sans réponse d'un collectif de chercheurs et d'universitaires.
La presse métropolitaine et internationale s'est fait l'écho de ce scandale et de la polémique qu'il provoque. Les signataires de la lettre du collectif relancent l'affaire, dont on ne sait pas encore quelles en seront les suites, compte tenu de la déontologie éditoriale aussi bien qu'universitaire.
Il existe heureusement des professionnels du livre en Polynésie que l'on apprécie pour le sérieux de leur travail: Nous citions dans un article précédent l'excellent travail de l'éditeur Haere Po, qui ne fait pas sa publicité dans le "people" ou le sensationnel, et dont le riche catalogue s'enrichit de rééditions et de textes très utiles au travail des chercheurs et de ceux qui s'intéressent à la société maorie d'hier et d'aujourd'hui. Les éditions Le Motu sont aussi à signaler.
L'auteur incriminée se retourne contre son éditeur qui aurait selon elle, une responsabilité dans cette affaire (à suivre).