
Le Blog d'information et de présentation du Cercle des Auteurs du Pacifique, une association d'auteurs de Nouvelle Calédonie et des pays du Pacifique qui publient sur la région (en Français). Publications, événements littéraires, auteurs, ce blog d'actualité complète le site officiel du CAP:ecrivainsdupacifique.com
jeudi 25 novembre 2010
Evènements littéraires de novembre

mercredi 24 novembre 2010
Conférence à L'Université du Pacifique
extrait de la critique du livre parue dans "Les Nouvelles Calédoniennes":
"Aux îles de la Société, comme dans le reste de l’Océanie, dire, c’est faire. La parole, le dire, en sont par conséquent lourdement chargés de sens. On ne parle pas pour ne rien dire, et ce précepte peut conduire à des comportements silencieux”, explique Alexandre Juster. Dans ce contexte, la transgression verbale prend une ampleur particulière.
Pour étudier le maniement des insultes en tahitien et en nengone, l’auteur ne disposait d’aucune source écrite, il a donc recueilli lui-même ses informations, grâce à des questionnaires. Quelles sont les insultes les plus blessantes ? Ses analyses lui ont permis de mettre à jour les valeurs profondes de la société et de dégager les comportements sociaux des locuteurs. Une intéressante synthèse, bien documentée.
La transgression verbale en Océanie, préface d’Emmanuel Tjibaou, Collection Lettres du Pacifique, 132 pages, éditions l’Harmattan.
David Martin"
vendredi 19 novembre 2010
De la Vendetta en Calédonie, on en parle...

Le livre consacré à l'ancêtre du "clan" Mariotti calédonien, "De la vendetta en Nouvelle- Calédonie", paru en mars 2010, est cité en... Algérie, nous y avons trouvé un site littéraire très bien documenté, qui en parle en ces termes:
"DE LA VENDETTA À LA NOUVELLE-CALÉDONIE , Paul Louis Mariotti, matricule 10318 , Roman historique , Frédéric Angleviel , Préface d'Hélène Colombani .
Le bagnard Paul Louis Mariotti traverse cinquante ans de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie (1878-1927). Bandit d'honneur envoyé six ans aux travaux forcés à 19 ans, à La Nouvelle pour crime de vendetta familiale, il devient en 1911 le premier président de la commission municipale de Farino. Cette saga familiale décrit la première génération, celle des hommes et des femmes déracinés qui créèrent un homme particulier, Le Broussard, élément incontournable de la communauté calédonienne. Paul Louis Mariotti fut l'un des “ouvriers de la transportation” qui permirent à la seconde colonie de peuplement française de devenir un “pays” multiculturel et pluricommunautaire. (Coll. Lettres du Pacifique, 252 p., 23 EUR) ISBN 978-2-296-11546-0".
mardi 16 novembre 2010
Signature à Nouméa.
Le Cercle des Auteurs du Pacifique (CAP)
invite le samedi matin 20 novembre de 9H30 à 12 H à la librairie Calédolivre, à la signature par
Agnès Louison
de son livre:
L'Ami posthume
(Voyage insolite dans la brousse Calédonienne)
Paru dans la collection
Lettres du Pacifique
(L'Harmattan)
L'auteur, professeur de Lettres au Lycée de Nouméa, fut l’invitée en octobre de l'émission "Courant d'Art” "(RFO), et fera la promotion de son livre en France et dans les lycées de Nouméa.
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De nouveaux livres (Romans, Poésie, Littérature et Sciences humaines) sont en cours de parution dans la collection Lettres du Pacifique, qui ont tous pour sujet la Nouvelle-Calédonie et l'Océanie. Les 40 titres parus ou en cours de parution sont disponibles en librairies (NC) ou à commander chez l'Harmattan diffusion, ou en ligne (Chapitre.com, Amazon, Fnac).
lundi 15 novembre 2010
DES PETITS AUX GRANDS PRIX LITTERAIRES


En 2010, le prix Goncourt est donc décerné à l'écrivain Michel Houellebecq, dont le succès phénoménal des "Particules élémentaires" en 1998, était dû à une liberté de ton et d'expression inhabituelle dans le Landerneau littéraire. Après s'être essayé au cinéma, en mettant en scène son propre roman " la possibilité d'une île", ou même à la chanson, l'écrivain fut l’objet de critiques médiatiques (il fut accusé de plagiat, de name droping ou encore de racisme, de misogynie, sans oublier son appartenance supposée à la secte rahélienne). Il s'est remis à l’écriture, et la sortie de ce dernier roman, comparé à une étude sociologique qui aurait des relents de thriller, lui a valu l'obtention du prestigieux prix parisien.
Aussi dérangeant que les précédents, quoique mieux écrit que "La possibilité d'une île", celui-ci fait penser à un patchwork de genres et de parodies, parfois habiles, mais dont le procédé finit par perdre de sa vigueur, car le roman est dense (423 pages).
En fait les trois personnages clefs du livre (les femmes n’y sont que potiches ou faire-valoir) sont les variantes d’un même prototype où il est aisé d'identifier l'auteur.
L'un est le jeune narrateur, Jed Martin, sorte d'artiste touche à tout, à la fois peintre et photographe, qui devient la coqueluche du tout Paris dès lors qu'il devient l'amant d'une "icône"de la vie parisienne.
Le deuxième est Houellebecq lui-même, dont Jed Martin propose de faire le portrait pour le remercier d’avoir préfacé son catalogue d’exposition. Entre grands (ou petits) porte-plumes d'ici et d'ailleurs, ce genre de flatterie est courant, (ainsi Houellebecq fait de Beigbeder, qui l'a défendu lors d'un procès, un "héros" secondaire mais constant de son livre.)
Le troisième est un vieux policier qui, à la veille de partir à la retraire, va enquêter sur le meurtre de... Houellebecq et de son chien, décapités et lacérés. Or tous les trois sont misanthropes et réfractaires à la compagnie de leurs semblables, femmes (elles sont tout juste tolérées), et enfants compris.
Mêlant habilement citations, réflexions de comptoir, personnages fictifs ou réels (Beigbeder y est plus vrai que nature), l'auteur nous entraîne jusqu'à la nausée dans cet univers factice et frelaté où les bonnes fortunes se font sur un caprice de diva, où un inconnu, aussi médiocre soit-il, est promu roi de Paris sur un coup de hasard, où tout, même dans le monde littéraire, est soumis aux diktats de la mode, de la publicité et du business.
Si on ne peut crier au chef d'oeuvre, (mais où sont Giraudoux, Gide ou Giono?), on doit admettre que la démonstration est d'autant plus efficace que la réussite d'un Beigbeder (publiciste de formation) ou même de Houellebecq sont de parfaites illustrations du système qu'il dénonce: pourquoi parler de littérature, là où il n’y a guère que du marketing, où tous les (mauvais)"coups" sont payants. Et si Houellebecq finit –dans son roman- découpé en lanières comme dans un film d’horreur, c’est tout simplement pour maquiller... un crime crapuleux.
N'oublions pas que les îles des antipodes ne sont pas indemnes de ces modernes dérives, y distingue-t-on encore un prix Goncourt d’un prix de... salon nautique ?©
lundi 1 novembre 2010
Publications et suite...

