mardi 21 avril 2015

Le Pr John Ramsland écrit sur la guerre de 14-18 et l'Australie

Le Pr Ramsland présente son livre sur Arthur Ween (2015)

Professeur émérite de l'Université de Newcastle (Australie), John RAMSLAND, spécialiste de l'histoire de la colonisation, des premiers "settlers" européens, des aborigènes, de la 1ère guerre mondiale, etc, est membre d'honneur du Cercle des Auteurs du Pacifique depuis 1996, avec Marie, son épouse, docteur (PHD), maître de conférences et traductrice de livres français, qui a écrit elle-même plusieurs articles sur la guerre de 1914.






En  2011, le livre de John Ramsland " Les Gardiens de la terre, Européens et aborigènes en Australie," était traduit et publié dans la collection "Lettres du Pacifique". A la demande d'Hélène Colombani, l'auteur vint alors spécialement, accompagné de son épouse et de sa traductrice (Mme Djenidi), pour présenter son livre et donner une conférence sur ce thème à L'Université de Nouvelle-Calédonie, il fut interviewé par les Nouvelles et RFO, au centre JM Tjibaou, et fut reçu par le Président de l'UNC et le Président du sénat coutumier en présence de la directrice de la collection, Hélène Colombani,(voir l'article consacré à John Ramsland en mai 2011)



En 2012, il publiait en Australie un livre sur Arthur Ween, un héros australien de la guerre de 14-18, et en 2015, la  biographie d'un autre héros de cette guerre, Joseph Maxwell. Ces deux ouvrages illustrés de photos originales, ont été salués par la presse et par les Universités  d'Australie.





















Citation de la couverture du livre:

"Aventure dans le no man's land, Joseph Maxwell, héros de la première guerre mondiale, par John Ramsland,

"Une élégie de boue, de sang et de ténèbres…"
"C'est ainsi que Joe Maxwell, grand conteur, évoquait de façon vivante ses expériences de guerre, tandis que d'autres gardaient le silence -ceux qui étaient morts au combat, et ceux qui survécurent jusqu'à un âge avancé."






"De l'autre côté du No man's land
En ces jours hideux,
Le meurtre faisait des ravages
dans les corps, les âmes et les coeurs"
Arthur Ween 1919









Le CAP se devait de rappeler l'important travail de recherche que cet historien australien de premier ordre, éminent spécialiste de l'histoire du grand continent voisin, poursuit avec une passion intacte.

John et  Marie Ramsland à l'Université de Newcastle, avec J Dutton (à droite)

Présentation à Sydney en avril 2015 du livre du Pr Ramsland

Stèle de Cook's Hill érigée en avril 2015 à la mémoire
des combattants australiens de 1914 (Newcastle) 

Parmi les nombreux livres et publications universitaires de John Ramsland, citons :
-The rainbow beach man
-The struggle against isolation (vallée de la manning)
-remembering aboriginal heroes 
-Children of the circus
© copyright textes et photos 


Article Extrait de la revue bilingue AUSTRALIANA:

SAMEDI 30 AVRIL 2011

Mardi 03 mai: Conférence de John Ramsland à Nouméa




Conférence de John Ramsland, historien et professeur émérite d'Histoire (University of Newcastle - Australie) - Mardi 3 mai 2011 à 18 heures dans le grand amphithéâtre de l'UNC de Nouville.La conférence, éponyme du livre du professeur John Ramsland, donne à réfléchir sur le rôle des histoires locales et leur contribution à une meilleure compréhension des difficultés rencontrées par les communautés aborigènes, à travers l'exemple de Purfleet, une station aborigène importante de la vallée de la Manning (Nouvelles-Galles du Sud).

Dans son livre, Gardiens de la terre de la vallée de la Manning(Harmattan, 2010) traduit de l'australien par Valérie Djenidi, le professeur John Ramsland explore l'histoire des relations entre les aborigènes et les Européens. Il évoque le passé de la vallée de la rivière Manning, une région de la côte Est, au nord de Sydney. Malgré la colonisation de leur pays par les Européens, les Aborigènes ont fait preuve d'une résilience extraordinaire qui démontre leur attachement au sol des ancêtres mais aussi l'importance de leur fonction de gardiens de la terre.

Le livre du Professeur John Ramsland paru aux éditions Harmattan dans la collection Lettres du Pacifique, fut lancé en Australie par l'Alliance Française de Newcastle, (NSW) le 3 mars à 19 heures.

Un grand bravo John pour ce nouveau livre!


samedi 11 avril 2015

TARZOON SUR LES PLANCHES (humour)


Ces images singulières représentent-elles une variante du célèbre film, du livre-culte éponyme de Pierre Boulle  « La Planète des singes »* ? Quelque scène du théâtre japonais Sangaku* où des démons se livrent à leurs facéties habituelles ?  Une  reprise d’Anuman, le dieu-singe du Ramayana ? Ou encore celle du non moins célèbre Tarzan, film hollywoodien inspiré d’une BD de Rice Burroughs, résonnant des appels de l'ape-man Johnny Weissmuller, qui fut repris quelques décennies plus tard sous le titre de « Greystoke »,  et immortalisé par Christophe Lambert ?


En fait il s’agit d'une pièce locale créée au "Théâtre de poche" voici quelques temps, si vous êtes amateur de parodies, pourquoi ne pas tenter votre chance, et passer une audition? (entraînement intensif à la course inclus)...Bien malin qui saura démêler sous ces divers masques, simiesques ou non, qui est qui ou quoi: "L'homme descend du singe, mais certains descendent plus vite que d'autres", disait un célèbre humoriste.










(crédit photos: Le Cri du Cagou)

* en 1963
*Dès le xe siècle, le sangaku chinois est appelé sarugaku (singerie ou musique de singe) au Japon, qui s’enrichit au contact du peuple de petites saynètes comiques ou de mimiques.

samedi 4 avril 2015

PAQUES et ses SYMBOLES


La lumière solaire, symbole de renaissance et d'espérance, et l'eau lustrale, sont des images associées aux traditions et croyances pascales, qui correspondent aux rites antiques des célébrations vernales des équinoxes d'avril.

La fête de Pâques est célébrée dans diverses religions, bien qu'elle n'ait pas la même origine ni la même signification. Ainsi chez les Hébreux, (Pessah) elle rappelle la libération du peuple d'Israël par Moïse et sa sortie d'Egypte.

Pour les Chrétiens des différentes églises (catholiques, protestants, chrétiens d'Orient, orthodoxes), elle symbolise la résurrection du Christ après le sacrifice de sa Crucifixion et sa mise au tombeau,  annonçant son retour parmi les hommes.


© copyright texte & photo

mardi 31 mars 2015

LA RECHERCHE EN HISTOIRE : LE LIEUTENANT DESTELLE EN NOUVELLE-CALEDONIE





Un livre passionnant, consacré à la première mission topographique en Nouvelle-Calédonie, confiée en 1879 au lieutenant Destelle, qui dessina la première carte de l'île en 1886, vient de paraître dans la collection Lettres du Pacifique (no 58), aux éditions l'Harmattan, à Paris, et sera bientôt disponible en librairies à Nouméa, en Polynésie et en France.

Cette publication est le fruit d'une fructueuse collaboration entre l'arrière petit-fils du héros, Jean-Pierre Destelle, Catherine Cateland de l'Association In Memoriam, et l'historienne Stéphane Pannoux, maître de conférence retraitée de l'Université de la Nouvelle-Calédonie et fondatrice d'In Memoriam, qui réunit des historiens et des étudiants de l'UNC.

Le livre contient en particulier des extraits originaux des "carnets de route" de ce jeune militaire qui découvrit avec son équipe les paysages et les habitants autochtones de l'île, et dont le rapport fut l'objet d'une controverse au sein de l'état major.

Le sujet, resté inédit jusqu'à ce jour, est abondamment illustré de précieuses photos d'archives de l'époque, dont la plupart sont peu connues, des commentaires de spécialistes d'In Mémoriam, et du descendant du premier cartographe de l'île. Il est préfacé par le Général Luc de Revel Commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie. Ce projet a également reçu l'appui du Sénat coutumier, car il concerne les différentes aires coutumières tant sur le plan historique que par son iconographie.

Ce document scientifique qui dévoile une époque aussi lointaine, a valeur de témoignage. Il deviendra vite une indispensable référence pour les familles calédoniennes de toutes ethnies, les enseignants,  les étudiants, et tous ceux que passionne l'histoire de l'île, et sera prochainement présenté et signé en librairie.


Extrait du livre (p.29) ©



lundi 23 mars 2015

CHRONIQUES D'UN SALON BOYCOTTE



Le 20 mars dernier, le salon du livre de Paris 2015 a été boycotté par la plupart des grands éditeurs français : Hachette, Grasset, Fayard et Calmann-Lévy pour ne citer qu'eux, ont pris la sage décision de ne pas y être présents, invoquant le coût de leur participation au regard du faible profit qu'ils en retirent.
"Les grandes maisons de littérature ont décidé, cette année, qu'elles préféraient investir leurs moyens dans d'autre salons", a indiqué Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre.

Quelques voix très minoritaires se sont élevées pour tenter de défendre le Salon de la porte de Versailles, où se tient cet évènement depuis 1981. Seul Gallimard peut encore dire "ce serait dommage d'arrêter"! Les autres, et surtout les petits éditeurs créatifs et qui recherchent encore de vrais talents (en la matière, les "grosses" enseignes ne font plus référence depuis longtemps), tournent leurs regards ailleurs, vers des espaces plus accueillants et accessibles.

Entre les risques d'attentats du genre "Charlie hebdo", le prix prohibitif des espaces loués et la surenchère des frais annexes (jusqu'à la location du moindre présentoir), qui font gonfler la facture, les manifs d'auteurs en colère défilant et scandant leurs slogans sur la moquette feutrée des allées, le Salon du livre a-t-il vécu?

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Nos écrivains locaux habitués du "Saloon" seront-ils déçus de ne pas faire leur traditionnelle migration saisonnière financée sur deniers publics ?  ( cf. billets d'humour 2014)