Paru en juillet, dans la collection Lettres du Pacifique (no 59), le roman "Acier austral" traduit de l'Australien et présenté par une universitaire franco-australienne de Newcastle, est annoncé par les éditions l'Harmattan. Cette parution s'inscrit dans le cadre des commémorations de la seconde guerre mondiale et de la guerre du Pacifique, dont les combats navals que les alliés Américains, Néo Zélandais et Australiens livrèrent contre les Japonais, eurent une influence décisive sur l'issue de la guerre dans cette partie du monde.
Rappelons la fermeture annuelle de L'éditeur parisien en Août.
Rappelons la fermeture annuelle de L'éditeur parisien en Août.
Dymphna Cusack (1902-1981). Son roman Southern Steel (Acier Austral), parut à
Londres en 1953, chez Constable. Dymphna Cusack fut l’un des auteurs australiens les
plus prolifiques et les plus traduits de sa génération. Elle publia douze romans, trois pièces, trois récits de voyage, deux livres pour enfants et un
essai. Ses livres furent traduits en trente langues et elle s’attaqua avec succès aux diktats
des éditeurs londoniens. Elle s’engagea notamment à travers ses écrits dans la lutte contre
la guerre et la défense des droits des femmes et des Aborigènes. Elle était le chantre d’une littérature véritablement australienne. Peu avant sa mort, elle reçut la plus haute distinction
australienne (Member of the Order of Australia) pour sa contribution à la littérature de
son pays.
Marie-Laure Vuaille-Barcan (PhD) qui enseigne le français à l'Université de Newcastle depuis 1995, a traduit en français et commenté cette oeuvre majeure de la romancière australienne. Elle a publié de
nombreux articles sur la traduction, et un livre : Transfert de langue, transfert de culture..
La préfacière, Marie Ramsland, (PhD) épouse de l'historien John Ramsland, est bien connue en Nouvelle-Calédonie. Chercheuse à l'Université de Newcastle, elle a écrit sur les écrivains de la Grande guerre, et traduit nombre d'écrivains français, en particulier Michel Tournier (La Couleuvrine) et Jeanne Cordelier (Hanoi blues). Elle est chevalier des palmes académiques.
Il faut saluer le travail important de traduction et d'analyse de Marie-Laure Vuaille, qui pour la première fois, rend accessible aux lecteurs francophones et tout particulièrement aux étudiants (aussi bien Français qu'Australiens, ou Néo-Zélandais), un grand roman de la littérature australienne. Son travail d'exégèse linguistique et stylistique est soutenu et complété par la belle préface de Marie Ramsland, qui replace l'oeuvre dans son contexte historique et littéraire.
Ce roman réaliste a pour thème une ville industrielle de l'Australie prise dans la tourmente de la guerre du Pacifique, et du malaise humain et social qui frappe les ouvriers des aciéries de Newcastle et les marins de cette ville portuaire, fortement mise à contribution durant le conflit avec les Japonais et les combats navals meurtriers et décisifs de la mer de Corail. Les personnages féminins du roman -les ouvrières de l'usine Southern Steel- sont particulièrement bien décrits, avec leurs faiblesses, leurs doutes, leurs angoisses et leur courage quotidien.
Le livre sera prochainement présenté à l'Université et à l'Alliance Française de Newcastle, et comme l'espèrent les auteurs, la directrice de collection et le CAP, plus tard à Nouméa, dans le cadre de l'Université.
Ce roman réaliste a pour thème une ville industrielle de l'Australie prise dans la tourmente de la guerre du Pacifique, et du malaise humain et social qui frappe les ouvriers des aciéries de Newcastle et les marins de cette ville portuaire, fortement mise à contribution durant le conflit avec les Japonais et les combats navals meurtriers et décisifs de la mer de Corail. Les personnages féminins du roman -les ouvrières de l'usine Southern Steel- sont particulièrement bien décrits, avec leurs faiblesses, leurs doutes, leurs angoisses et leur courage quotidien.
Le livre sera prochainement présenté à l'Université et à l'Alliance Française de Newcastle, et comme l'espèrent les auteurs, la directrice de collection et le CAP, plus tard à Nouméa, dans le cadre de l'Université.