Christine PEREZ, Maître de conférence en histoire des mondes anciens et médiévaux à l'Université de Polynésie Française depuis 1992, présentait au salon du livre de Tahiti les 2 volumes de son ouvrage
"L'ECHAPPEE PACIFIQUE 1 et 2,
de la Méditerranée antique au triangle polynésien:
religion, pouvoir et société"
religion, pouvoir et société"
paru sous le label de l'UPF dans la collection Lettres du Pacifique (Harmattan)
et préfacé par Hélène Colombani Docteur d'Etat en sciences humaines
voir nos précédents articles consacrés à ces livres.
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La parution de ce 2e volume, qui fait suite à celui paru en 2011, était très attendue en Polynésie, où les oeuvres de cette historienne, spécialiste des mondes anciens et médiévaux, qui effectue ses recherches en Polynésie sur les sociétés traditionnelles maories, sont suivies avec grand intérêt par les spécialistes, les étudiants et le public.
Celui-ci fut d'ailleurs nombreux à venir échanger avec la très sympathique universitaire, entourée de ses assistantes et collègues, ou de la poétesse et femme de lettres tahitienne, la célèbre Flora Devatine.
En quelques heures, le stock de ses livres s'est totalement vendu, malgré le coût relativement élevé en Polynésie des ouvrages, (auquel viennent s'ajouter les taxes locales à l'importation). Comme l'a fait remarquer l'auteure, contrairement aux accords internationaux, le livre à l'importation est taxé en PF, ce qui est très pénalisant pour les lecteurs (surtout les jeunes, les étudiants et les chercheurs).
Le problème du coût du livre est aussi évoqué en Nouvelle Calédonie depuis très longtemps, sans que des solutions y soient apportées, au contraire la taxation récente des achats de livres on line est une difficulté pour ceux qui avaient recours à cette solution.
Au cours des deux jours de ce salon réussi, Christine Perez a pu présenter ses livres au public dans une émission de Radio Polynésie. La presse écrite et télévisée de Tahiti a largement médiatisé ses oeuvres, qui lui ont valu les palmes académiques.
A cette occasion, elle avait aimablement accepté, en présentant au public le catalogue analytique des livres parus dans la collection Lettres du Pacifique, de se faire l'ambassadrice de ses collègues, les Auteurs de Nouvelle-Calédonie dont les livres ne sont pas diffusés en Polynésie Française, ni à la Maison de la Nouvelle-Calédonie, et qui ne figurent pas parmi les "auteurs officialisés" de NC. Qu'elle en soit chaleureusement remerciée par les auteurs du CAP !
Comme d'ordinaire, très peu d'auteurs "de Nouvelle-calédonie"-seuls les 3 ou 4 bénéficiaires de la prise en charge des frais de voyages et séjours pouvant y participer-ont pu présenter leurs oeuvres, ce qui laisse une grande part des écrits de NC à l'écart, et inscrit un répétitif qui contribue à priver le public d'oeuvres de grand intérêt bien qu'elles soient le plus souvent des références connues à l'extérieur de la NC.
Qui a parlé de liberté de pensée et d'expression ?