vendredi 6 septembre 2013

Tour du monde...




dessin de Marie Odile Vittori
dessin et maquette de la collection: Marc Antoine Colombani


C'est un volumineux carnet de bord "Le Tour du monde de Pomplemousse en 80 mois", que charles deschamps a écrit avec les skippers de son voilier, hommes et femmes, dont feu Michel Besnier, à qui il a dédié ce livre, et avec l'aide de Jean Luc Blin, son relecteur.

Du Maroc à la Corse, de l'Italie à la Grèce, jusqu'en Australie, ce guide détaille les étapes et les points forts de ce voyage  émaillé d'incidents, de rencontres, de bordées, de coups de gueule, de coups d'ouest,  et d'anecdotes insolites ou cocasses. (voir un extrait plus bas).



L'auteur a invité des peintres amateurs et deux complices: J.M. Creugnet, chroniqueur atypique (de l'association des écrivants aenc), et J. Paul (l'auteur de "Coup de soleil sur le caillou") à se joindre au lancement de son livre, le 2 septembre à la galerie de peinture Arte Bello de Nouméa, mais l'accès à la galerie était presque impossible en raison de la fermeture des rues adjacentes à la circulation depuis plusieurs mois. 

Pour cette raison et pris ailleurs par d'intenses activités nautiques (circumnavigation à la recherche de L'Astrolabe pour Jean Guillou, pêche au gros pour Gilbert Thong, visite des coraux de l'aquarium pour Dominique Cadilhac, deltaplane pour Gérard Cauville et navigation de plaisance offshore pour d'autres, ) les écrivains du Cercle des Auteurs du Pacifique ont manqué l'appel des sirènes du Pomplemousse.





Extrait du texte de Sylvia Chachai, épouse d'un skipper du voilier, co-rédactrice du livre:elle décrit le début de leur aventure et leur rencontre avec Pamplemousse à NOUMEA: 


"TEMPÊTE DANS UN VERRE D'EAU"

Par Sylvia CHACHAI


 "Au fil des mutations, nous avons toujours essayé de passer nos loisirs sur l’eau, avec un Tabur dans une carrière au sud de Melun, à bord d’une Caragogne sur le bassin de Thau, en passant par le Corsaire, jusqu’au Challenger dans le lagon de Nouvelle Calédonie. 

Une Caragogne(Photo du net)

A cette époque j’avais déniché un petit livre écrit par un certain Charles Deschamps, où il décrivait sa traversée Nouméa Brisbane en Challenger, « La peur en prime » ! 

J’étais impressionnée, moi, pour qui la traversée vers l’Ile des Pins était déjà une sacrée expédition avec la peur en prime !


Puis vint le temps de la retraite et le désir de la passer sur l’eau. Nous avons rôdé sur le Port à Noumea, visité des Marinas en Australie et en Nouvelle Zélande, consulté Internet et des Revues nautiques – et puis nous avons rencontré Pamplemousse. Il nous a plu tout de suite, avec sa belle ligne, sa solide construction en acier, et son intérieur très convivial et confortable. Il n’y avait que son nom qui nous inquiétait : "Pamplemousse, un fruit à pépin! », disait Philippe..." 



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