jeudi 25 novembre 2010

Evènements littéraires de novembre











 Samedi dernier, dans une librairie de Nouméa,  Agnès Louison signait "L'Ami posthume",son premier livre, édité grâce à Hélène Colombani dans la collection "Lettres du Pacifique" chez l'Harmattan.

Le récit des débuts "insolites" d'une maîtresse auxiliaire arrivée en cours d'année en Nouvelle-Calédonie pour y enseigner la philosophie dans un lycée de Poindimié, à la suite du décès accidentel d'un collègue, cet "ami " inconnu.
Elle découvre à la fois l'île et les difficultés de son métier et des relations avec sa hiérarchie ou les élèves indigènes.
Un témoignage direct qui concerne particulièrement les enseignants, les élèves de lycées, ainsi qu'un lectorat plus large en particulier d'enseignants "expatriés", qui pourront comparer leurs premières "impressions calédoniennes" à cette autobiographie.

Rappelons le superbe "Quel ennui", du professeur agrégé de Philosophie Alain Jay, qui fut édité dans la même collection en 2008, et l'essai littéraire original de Camille Coldrey, jeune enseignante de Tahiti sur  L'irruption de la langue "Tahitienne dans Les Immémoriaux de Segalen", deux livres qui démontrent que les enseignants peuvent -parfois- être aussi des auteurs de qualité.

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mercredi 24 novembre 2010

Conférence à L'Université du Pacifique



Ancien élève de l'ethno-linguiste spécialiste des langues vernaculaires kanak, Michel Auffray (décédé en 2007)

Alexandre Juster

donne une conférence sur les
"La Parole interdite"
en Tahitien et en Nengone,

à L'Université de Nouvelle-Calédonie,
jeudi 25 novembre à 18H.

La conférence, organisée en partenariat avec l'UNC , la Mission Livre et le Cercle des Auteurs du Pacifique, sera précédée de la signature par l'auteur de son livre:

"La transgression verbale en Océanie"

paru dans la collection Lettres du Pacifique (Harmattan),

préfacé par Emmanuel Tjibaou,
directeur du service de linguistique au CCT*

A Tahiti, ce livre qui fait une analyse détaillée des termes transgressifs en les situant dans un contexte social, fait la une des devantures de librairies de Papeete.


extrait de la critique du livre parue dans "Les Nouvelles Calédoniennes":

"Aux îles de la Société, comme dans le reste de l’Océanie, dire, c’est faire. La parole, le dire, en sont par conséquent lourdement chargés de sens. On ne parle pas pour ne rien dire, et ce précepte peut conduire à des comportements silencieux”, explique Alexandre Juster. Dans ce contexte, la transgression verbale prend une ampleur particulière.

Pour étudier le maniement des insultes en tahitien et en nengone, l’auteur ne disposait d’aucune source écrite, il a donc recueilli lui-même ses informations, grâce à des questionnaires. Quelles sont les insultes les plus blessantes ? Ses analyses lui ont permis de mettre à jour les valeurs profondes de la société et de dégager les comportements sociaux des locuteurs. Une intéressante synthèse, bien documentée.

La transgression verbale en Océanie, préface d’Emmanuel Tjibaou, Collection Lettres du Pacifique, 132 pages, éditions l’Harmattan.

David Martin"




*(Centre Culturel Tjibaou)





vendredi 19 novembre 2010

De la Vendetta en Calédonie, on en parle...


Le livre consacré à l'ancêtre du "clan" Mariotti calédonien, "De la vendetta en Nouvelle- Calédonie", paru en mars 2010, est cité en... Algérie, nous y avons trouvé un site littéraire très bien documenté, qui en parle en ces termes:

"DE LA VENDETTA À LA NOUVELLE-CALÉDONIE
, Paul Louis Mariotti, matricule 10318
, Roman historique
, Frédéric Angleviel
, Préface d'Hélène Colombani
.

Le bagnard Paul Louis Mariotti traverse cinquante ans de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie (1878-1927). Bandit d'honneur envoyé six ans aux travaux forcés à 19 ans, à La Nouvelle pour crime de vendetta familiale, il devient en 1911 le premier président de la commission municipale de Farino. Cette saga familiale décrit la première génération, celle des hommes et des femmes déracinés qui créèrent un homme particulier, Le Broussard, élément incontournable de la communauté calédonienne. Paul Louis Mariotti fut l'un des “ouvriers de la transportation” qui permirent à la seconde colonie de peuplement française de devenir un “pays” multiculturel et pluricommunautaire.
(Coll. Lettres du Pacifique, 252 p., 23 EUR) ISBN 978-2-296-11546-0".


mardi 16 novembre 2010

Signature à Nouméa.

Le Cercle des Auteurs du Pacifique (CAP)

invite le samedi matin 20 novembre de 9H30 à 12 H à la librairie Calédolivre, à la signature par


Agnès Louison

de son livre:


L'Ami posthume

(Voyage insolite dans la brousse Calédonienne)


Paru dans la collection

Lettres du Pacifique


(L'Harmattan)


L'auteur, professeur de Lettres au Lycée de Nouméa, fut l’invitée en octobre de l'émission "Courant d'Art” "(RFO), et fera la promotion de son livre en France et dans les lycées de Nouméa.

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De nouveaux livres (Romans, Poésie, Littérature et Sciences humaines) sont en cours de parution dans la collection Lettres du Pacifique, qui ont tous pour sujet la Nouvelle-Calédonie et l'Océanie. Les 40 titres parus ou en cours de parution sont disponibles en librairies (NC) ou à commander chez l'Harmattan diffusion, ou en ligne (Chapitre.com, Amazon, Fnac).







lundi 15 novembre 2010

DES PETITS AUX GRANDS PRIX LITTERAIRES




En 2010, le prix Goncourt est donc décerné à l'écrivain Michel Houellebecq, dont le succès phénoménal des "Particules élémentaires" en 1998, était dû à une liberté de ton et d'expression inhabituelle dans le Landerneau littéraire. Après s'être essayé au cinéma, en mettant en scène son propre roman " la possibilité d'une île", ou même à la chanson, l'écrivain fut l’objet de critiques médiatiques (il fut accusé de plagiat, de name droping ou encore de racisme, de misogynie, sans oublier son appartenance supposée à la secte rahélienne). Il s'est remis à l’écriture, et la sortie de ce dernier roman, comparé à une étude sociologique qui aurait des relents de thriller, lui a valu l'obtention du prestigieux prix parisien.

Aussi dérangeant que les précédents, quoique mieux écrit que "La possibilité d'une île", celui-ci fait penser à un patchwork de genres et de parodies, parfois habiles, mais dont le procédé finit par perdre de sa vigueur, car le roman est dense (423 pages).

En fait les trois personnages clefs du livre (les femmes n’y sont que potiches ou faire-valoir) sont les variantes d’un même prototype où il est aisé d'identifier l'auteur.

L'un est le jeune narrateur, Jed Martin, sorte d'artiste touche à tout, à la fois peintre et photographe, qui devient la coqueluche du tout Paris dès lors qu'il devient l'amant d'une "icône"de la vie parisienne.

Le deuxième est Houellebecq lui-même, dont Jed Martin propose de faire le portrait pour le remercier d’avoir préfacé son catalogue d’exposition. Entre grands (ou petits) porte-plumes d'ici et d'ailleurs, ce genre de flatterie est courant, (ainsi Houellebecq fait de Beigbeder, qui l'a défendu lors d'un procès, un "héros" secondaire mais constant de son livre.)


Le troisième est un vieux policier qui, à la veille de partir à la retraire, va enquêter sur le meurtre de... Houellebecq et de son chien, décapités et lacérés. Or tous les trois sont misanthropes et réfractaires à la compagnie de leurs semblables, femmes (elles sont tout juste tolérées), et enfants compris.

Mêlant habilement citations, réflexions de comptoir, personnages fictifs ou réels (Beigbeder y est plus vrai que nature), l'auteur nous entraîne jusqu'à la nausée dans cet univers factice et frelaté où les bonnes fortunes se font sur un caprice de diva, où un inconnu, aussi médiocre soit-il, est promu roi de Paris sur un coup de hasard, où tout, même dans le monde littéraire, est soumis aux diktats de la mode, de la publicité et du business.


Si on ne peut crier au chef d'oeuvre, (mais où sont Giraudoux, Gide ou Giono?), on doit admettre que la démonstration est d'autant plus efficace que la réussite d'un Beigbeder (publiciste de formation) ou même de Houellebecq sont de parfaites illustrations du système qu'il dénonce: pourquoi parler de littérature, là où il n’y a guère que du marketing, où tous les (mauvais)"coups" sont payants. Et si Houellebecq finit –dans son roman- découpé en lanières comme dans un film d’horreur, c’est tout simplement pour maquiller... un crime crapuleux.


N'oublions pas que les îles des antipodes ne sont pas indemnes de ces modernes dérives, y distingue-t-on encore un prix Goncourt d’un prix de... salon nautique ?©

lundi 1 novembre 2010

Publications et suite...



Nous vous avons donné quelques récentes informations sur l'accueil très favorable fait à nos écrivains du CAP, nous sommes heureux d'apprendre que certains y ont pris goût et se sont remis à écrire aussitôt après avoir vu leur premier livre publié dans la collection Lettres du Pacifique.
Isabelle Flamand, qui a participé à plusieurs prix littéraires en France, nous annonce que son prochain roman sortira en avril chez un éditeur breton, en effet le sujet de ce livre ne sera plus océanien, mais conservera cette liberté de ton et cette franchise qui avaient attiré l'attention sur ses "Rescapés": la confession d'une jeune femme moderne qui décrit les heurs et les malheurs d'une union interethnique entre une européenne et un africain polygame ... ( nous n'en "dévoilerons" pas davantage).

Nous signalons que ce livre ainsi que d'autres, est déjà presque épuisé en librairie à Nouméa: il n'en reste plus que quelques exemplaires! Si vous souhaitez les commander (ainsi que tous les titres de la collection ,vous pouvez les obtenir soit directement à l'Harmattan diffusion, ou par vos librairies en ligne habituelles (Chapitre.com, Fnac, Amazon, Decitre, etc)


AGENDA.

Agnès Louison présentera et signera le samedi matin 20 novembre son livre à la librairie Calédolivre, puis à la rentrée au Lycée La Pérouse, avant de s'envoler pour faire la promotion de son "Ami posthume" en France.




Il n'est pas que de jeunes auteurs résolument modernes qui sont inspirés: l'un de nos écrivains locaux les plus populaires prépare une belle surprise aux amateurs d'histoire du Pacifique en cette fin d'année 2010.
Et d'autres livres qui traiteront de sujets divers (sur la Tasmanie, Wallis, Tahiti et la Polynésie, ou encore la Nouvelle-Calédonie paraîtront entre la fin de l'année et le premier trimestre 2011 dans la très productive collection Lettres du Pacifique.