vendredi 28 mai 2010

Conférences et signatures.



Les auteurs suivants nous demandent d'annoncer leurs prochaines rencontres avec le public.

Le 5 juin à partir de 9H30, avant de s'envoler vers la  France pour y poursuivre ses études, Julien Ali jeune membre du CAP, signera son premier roman de Science Fiction "2111, Vériduria" à la librairie Pentecost, (voir la photo de l'auteur dans notre dernière page publiée)

 Dora signera son roman  ("Deuxième chance") samedi à l'Hôtel Tiéti Téra de Poindimié, et prévoit une autre  signature prochainement à Nouméa.


    

Jean François Vernay donnera sa prochaine conférence le 28 juin à 18h au Centre Culturel Tjibaou, sur un thème d'actualité: la vogue du freudisme (littéraire) en Australie.


  Le débat (il n'est pas nouveau en Amérique, où Freud est contesté depuis quelques décennies), fut lancé récemment en France par la sortie de l'excellent livre du philosophe Michel Onfray: "Le crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne", qui règle son compte tardivement ( et de façon parfois excessive) au "Père" de la théorie du subconscient. Il reprend les thèses du "Livre noir de la psychanalyse."
La polémique qui a suivi n'est pas près de se calmer, comme on l'a vu récemment lors d'une interview d'Elisabeth Roudinesco, fervente défenderesse de la mémoire de Freud, qui vient de publier sa réponse: "Mais pourquoi tant de haine?".
La devinette du jour: 
Qui a dit: "La vie littéraire, c'est comme les serpents quand ils sont en groupe, il vaut mieux ne pas les regarder de trop près..." 





 Les livres des auteurs  du CAP sont disponibles chez les libraires de Nouméa, (ainsi qu'au "Gift Shop" à l'Anse Vata, en face du restaurant l'Oasis). 

dimanche 16 mai 2010

Le CAP à La Foa: lancement à la médiathèque





photos 1,3,4-Le public de La Foa découvre le roman de Dora et les  auteurs du CAP qui présentent leurs livres.
No 2-Le Cap & la Mission Livre entourent l'auteur
no 4- Le CAP, la Mission livre et l'auteur invités par le directeur culturel et la bibliothécaire de la médiathèque de La Foa.
no 5-Les jeunes et les lycéens s'intéressent au roman de Science fiction de Dora et aux livres  du CAP (collection Lettres du Pacifique, Jean Guillou , Footprint Pacific, etc)






 










Mercredi 12 mai, une délégation du bureau du CAP ( en l'absence du Président Gilbert Thong, retenu dans le Nord) où l'on notait la présence entre autres de Jean Guillou, Dominique et Lydie Cadilhac  et Claude Colombani, se rendait à la médiathèque de La Foa pour répondre à l'invitation de la mission Livre du gouvernement et d'une jeune auteure du CAP, Dora, mise en contact par Gilbert Thong avec la Chargée de mission du livre qui, (après relectures et conseils),  l'a fait éditer. 
Le motif de ce déplacement était  la promotion du premier roman (science fiction) de Dora, "Deuxième chance", paru en début d'année dans la collection "Lettres du Pacifique"(Harmattan) qui est déjà apprécié par les lycéens de Nouméa et de l'intérieur , de même que celui de Julien Ali "Veriduria". (voir la présentation de ces 2 livres dans nos pages du 1er janvier et du 5 avril 2010, et la photo de J. Ali lors d'une signature, infra)

Commencé par un sympathique repas  au restaurant Banu, l'après-midi se poursuivit par  les diverses signatures et rencontres de Dora avec les lecteurs de la médiathèque, ainsi que par celles des auteurs du CAP présents, heureux de venir soutenir une  consoeur débutante, qui  répondirent aussi volontiers aux demandes du  public.

Les auteurs et amis du CAP cités ont présenté tous les livres des auteurs qui n'avaient pu venir, avant de prendre le verre de l'amitié offert par le responsable de la Culture (M Laffay) et par Mme Sako la bibliothécaire de La Foa, que nous remercions de leur  accueil, et de prendre la route du retour dans la soirée.  
Voir aussi sur ce sujet l'excellent article des Nouvelles Calédoniennes du mardi 18 Mai (p.23)
 










© (tous droits reservés textes et photos)

vendredi 7 mai 2010

Mai: Un nouveau livre dans la productive collection Lettres du Pacifique



Cette excellente étude fait suite à une enquête sur place menée  par une philosophe diplômée en linguistique qui a effectué plusieurs séjours en Polynésie. Elle  dresse un tableau alarmant de la  langue tahitienne, progressivement délaissée par ses locuteurs au profit du français: de 71% chez les 40-50 ans , la pratique courante de la langue passe à 33% chez les adolescents.
Florence Ferment Méar analyse les causes de cette déperdition drastique, et propose des solutions, reste à savoir quelle serait la politique idéale pour mener au mieux ce sauvetage qui conditionne la survie non seulement de la langue mais de la culture maohie, et quels pourraient en être les acteurs: l'état ou la collectivité tahitienne?

Un débat dont les enjeux pourraient à terme concerner d'autres îles du Pacifique.

Sur un sujet proche vu sous l'angle littéraire, vous pouvez lire l'excellente analyse de Camille Coldrey: " L'irruption de la langue tahitienne dans les Immémoriaux de Segalen ", paru en 2008 dans la collection.
Les amateurs de romans sur le thème polynésien liront "Les Montagnes du Pacifique" de Dominique Cadilhac, qui décrit les îles Marquises, que l'auteur connaît bien (il a donné des conférences sur le sujet).

© texte et photos

dimanche 2 mai 2010

DES OBJETS OCEANIENS RENDUS PAR LES MUSEES D'EUROPE


La presse du Pacifique se fait l'écho des récents exemples de restitutions d'objets et de restes humains (crânes, momies) faites par les musées d'Europe qui les détenaient depuis les 18e et 19e siècles, à leurs légitimes propriétaires: les états ou collectivités d'Océanie.
Malgré l'opposition de l'ex ministre de la culture (Mme Albanel), le musée de Rouen vient de rendre à la Nouvelle-Zélande une tête de chef maori momifiée et tatouée, qu'il conservait depuis  1875   . 
Le prince William d'Angleterre, contacté par des clans australiens lors d'un récent voyage, avait fortement soutenu leur voeu pour le retour de la dépouille d'un chef de guerre aborigène, "le guerrier arc-en-ciel", et son pays avait été parmi les premiers à donner l'exemple.
Les musées de France conservent d'importantes collections d'objets canaques anciens ( la collection Bouge en est un exemple célèbre): talés, flêches faîtières, sculptures, casse-têtes anciens dorment au fond des réserves muséographiques de certains musées, alors que le Centre culturel Tjibaou, édifié en hommage au peuple canaque, serait un lieu d'exposition tout indiqué pour ces reliques de l'art canaque traditionnel et sacré.

Cette restitution était l'un des thèmes majeurs d'un roman récemment paru, écrit par Hélène SAVOIE (auteure du CAP), qui a pour cadre la Nouvelle-Calédonie et l'Australie, et dont le personnage principal défend cette cause lors de l'inauguration du Musée Branly à Paris: "l'ïle aux étoiles "(éditions Harmattan, 2010).