mardi 27 avril 2010

Hommage rendu à Tahiti au livre "L'épopée fatale" du Professeur Dunmore (NZ)

La presse tahitienne salue le livre "L'Epopée fatale" paru dans la collection "Lettres du Pacifique" (Harmattan),  qui relate la tragique aventure d'un breton, Surville, qui découvrit la Nouvelle-Zélande en même temps que Cook, voici l'article qui vient de paraître dans Tahiti Press, reprise par les Nouvelles Calédoniennes, et la photo qui l'illustre. 

Cet ouvrage, (traduit en français) capital pour la compréhension de l'histoire des découvertes maritimes dans le Pacifique Sud au 18eme siècle,  de l'enjeu et des luttes que se livraient les grandes puissances européennes (France, Angleterre, Espagne), pour la conquête du Grand Océan, sera prochainement l'objet d'une promotion par l'Ambassade de France en Nouvelle-Zélande à Auckland et Christchurch, ce sera aussi un hommage mérité à ce grand historien du Pacifique, doublé d'un universitaire francophone de valeur, qui est l'un des membres d'honneur fondateurs de notre Cercle des Auteurs du Pacifique.

Le livre a obtenu le Best  Book prize en Nouvelle-Zélande.



"Vient de paraître : L'Epopée Fatale, une découverte du Pacifique au XVIIIème siècle
LE 26 AVRIL 2010 À 15:31  | SOURCE: TAHITIPRESSE  | PAS DE COMMENTAIRE

Les éditions L'Harmattan  (collection Lettres du Pacifique) viennent de publier L'Epopée Fatale, de John Dunmore. Cet essai relate le voyage de Surville dont le navire traversa l’océan Pacifique en 1769-1770. Ce récit du voyage de Surville vers "la Terre de David" -en réalité Tahiti- est l'oeuvre d'un spécialiste de l’histoire de l’exploration du Pacifique. Auteur de nombreux livres, il a édité les journaux de bord et écrit les biographies de Surville, Bougainville, La Pérouse, Dumont d’Urville, et la biographie de Jeanne Baret, la première femme qui fit le tour du monde.



Vers la fin du XVIIIe siècle, l’exploration du Pacifique se développa rapidement grâce aux grands navigateurs anglais et français. Injustement méconnu est le voyage de Surville, dont le navire traversa l’océan en 1769-1770. Capitaine des vaisseaux de la Compagnie des Indes, originaire de Port-Louis, où il est né en 1717, Jean-François-Marie de Surville naviguait depuis 1726.


A son retour en France après la Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), de Surville demanda à la Compagnie des Indes Française l'autorisation de commencer à faire du commerce dans la zone couverte par la Compagnie. Il obtint cette autorisation et, avec Jean-Baptiste Chevalier, gouverneur d'un Comptoir français des Indes, créa un consortium. Le secrétaire d'Etat de la Marine, Choiseul-Praslin, lui confia la mission de repérer dans l'océan Pacifique les points susceptibles d'être utilisés par les Français pour le commerce, et éventuellement dans une guerre maritime.



A la recherche d’une île légendaire


Parti de Pondichéry, il alla jusqu’aux Philippines à la recherche d’une île légendaire (Tahiti), qui aurait été découverte par des navigateurs anglais. C’est ainsi qu’il redécouvrit les Salomon et fit escale au Nord de la Nouvelle-Zélande, où il établit des relations et des échanges pacifiques mais circonspects avec les Maoris.


Il sacrifia cependant à une tradition répandue chez les explorateurs de l’époque (Cook en fit autant), et enleva un jeune chef Maori, Ranginui, qu’il espérait ramener à la cour de France. Dévoué jusqu’au sacrifice ultime à son équipage décimé par le scorbut, il périt noyé près des côtes du Chili; son navire et ses officiers furent prisonniers durant deux ans des Espagnols qui régnaient sur le Pacifique Sud.


C’est cette fabuleuse et tragique aventure que nous conte le Professeur Dunmore, éminent universitaire néo-zélandais dont les ouvrages font autorité."

ATP"

Cet ouvrage , ainsi que d'autres nouveautés sont disponibles en librairies à Nouméa, ainsi qu'en grandes surfaces et à la boutique du RAMADA.

Nouveautés d'avril dans la collection "Lettres du Pacifique"






"De la vendetta à la Nouvelle-Calédonie, matricule 10318" par F. Mariotti -Angleviel, avec une préface d'Hélène Colombani.
Après cette première biographie romancée (illustrée de photos familiales inédites),  consacrée à Paul Louis Mariotti, l'ancêtre du "clan de Farino", ce personnage hors du commun envoyé au bagne à 20 ans, qui  après sa libération, créa une station agricole prospère, et fut le père de l'écrivain calédonien Jean Mariotti, (dont l'oeuvre est souvent citée dans ce livre), la collection Lettres du Pacifique (Harmattan) annonce la  parution d' un récit autobiographique:




  "l'Ami posthume, voyage insolite dans la brousse calédonienne",  dont l'auteur, Agnès Louison, est enseignante. Elle y raconte ses débuts comme maîtresse-auxiliaire à Poindimié, lorsqu'elle remplaça au pied levé, à la suite d'un appel reçu en métropole, un professeur mort accidentellement en Nouvelle-Calédonie. 
Le désarroi d'une M.A. de Lettres qui doit reprendre sans directives un cours de philosophie de terminale dans un lycée de brousse de la côte Est, n'est pas compensé par la beauté des paysages qu'elle découvre, ni par le contact avec des élèves en deuil de leur professeur, acceptant difficilement cette remplaçante impromptue qui ne trouve pas sa place ... 
 
Ce témoignage sans fard laisse une impression de profonde solitude, c'est le premier livre d'une enseignante qui malgré le malaise de son arrivée sur l'île, vit toujours en Nouvelle-Calédonie. ©

Ces livres sont disponibles dans les librairies de NC ou de Polynésie 
ou peuvent être commandés  chez l'Harmattan à Paris,  chapitre.com, à la Fnac, etc.

mardi 6 avril 2010

LE SALON DU LIVRE de Paris contesté

Après la désertion en 2009  des éditions Hachette, le groupe majeur qui attirait un grand nombre d'auteurs et du public au salon du livre, plusieurs autres éditeurs et non des moindres suivent le mouvement et déclarent qu'il est trop cher pour les petits éditeurs, et trop peu rentable pour les gros, une contestation qui amène les organisateurs à repenser ce salon qui pourrait avoir lieu ailleurs, ou n'avoir lieu que tous les 2 ans. 

Les éditions l'Harmattan (qui éditent la plupart des auteurs du CAP,) avaient pris les devants depuis longtemps et ne participaient pas à cette manifestation qui est maintenant boudée même par ses principaux soutiens.


Quelques éditeurs très connus ont exprimé leurs critiques:


Jean-Marc Roberts, PDG de Stock (groupe Hachette)

"J'ai toujours été défavorable à ce salon. Le vrai public amoureux des livres n'en a rien à faire. Il va en librairie, c'est tout. Porte de Versailles, les visiteurs viennent voir les vedettes de la télé, les people. Ce sont eux qui signent le plus, à part quelques exceptions comme Anna Gavalda, Philippe Claudel, Jean-Louis Fournier... Je préfère les salons de province, mieux organisés. Perdre de l'argent n'est pas dramatique à partir du moment où cela rapporte quelque chose - le plaisir de la rencontre, le contact avec de vrais auteurs. Alors, le Grand Palais ? Non, je n'y crois pas. Il faut inventer quelque chose, un salon tous les deux ans peut-être..."

Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi

"Nous avons décidé il y a quelques mois de ne pas nous rendre cette année au Salon du livre. Cela faisait longtemps que l'on se posait la question, essentiellement pour des raisons de coûts et de temps. La rentabilité n'est pas satisfaisante, et n'est plus en rapport avec le budget d'une maison d'édition comme la nôtre. Par ailleurs, nous multiplions toute l'année les gestes commerciaux vis-à-vis des libraires notamment. Aller à la Porte de Versailles prend un temps énorme à toute l'équipe…"

lundi 5 avril 2010

Nouveauté: de l'Eldorado calédonien


"Deuxième chance" est le titre du premier roman très en phase avec l'actualité locale, d'une jeune auteur du CAP débutante en écriture : Dora, à qui la collection "Lettres du Pacifique" a donné... une première chance.
Aventure, suspense, mystère, sont les ingrédients de cette courte fiction sans prétention, mais qui répond bien aux critères d'un ouvrage de divertissement, et plaira aux jeunes et à un public large.

Son héroïne est une vieille femme qui s'enfuit d'un hospice, poursuivie implacablement par des agents secrets qui ne sont pas animés des meilleures intentions à son égard: qu'est-ce qui explique que cette fugitive représente une telle menace, et pour qui ? Il faudra que le lecteur attende la fin du livre pour le découvrir.

La Nouvelle-Calédonie, destination de sa fuite, lui apparaît comme un lieu idyllique où elle croît pouvoir refaire sa vie si elle parvient à l'atteindre...

Or ce thème est d'actualité: l'île n'est-elle pas cet Eldorado controversé qui attire les foules  en ce moment ?
 
Après avoir travaillé dans le tourisme, l'auteure, née en France,  a "posé ses valises" en Nouvelle-Calédonie depuis peu, suivant en cela  l'exemple de son héroïne.

La couverture du livre est l'oeuvre d'un artiste local. ©

samedi 3 avril 2010

Un roman sur Lifou


  "Les Rescapés" écrit par Isabelle FLAMAND, qui enseigna à Lifou durant quatre ans, est paru en mars dans la collection Lettres du Pacifique (Harmattan):.

Nommée en Nouvelle-Calédonie avec son mari, la narratrice livre ses premières impressions sur Nouméa et sur cette île des Loyautés qu'elle découvre, sur le milieu enseignant de brousse qui vit en vase clos, et sur les relations et les échanges qui se font entre les quelques européens de passage et les Loyaltiens.

Dans ce microcosme, les liaisons extra conjugales ne sont pas rares mais les passions s'exaspèrent dès qu'un membre du groupe déroge à la loi du secret et du silence, finalement, la narratrice en fait l'amère expérience en vivant une aventure qu'elle croit durable  avec un collègue.
Sa liberté et sa franchise scandalisent la petite communauté  du collège qui la met à l'écart : elle repartira de l'île après son divorce, avec ses enfants et celui qui, contre toute attente, est devenu son nouveau compagnon.

Peinture de moeurs sans complaisance, ce (premier) roman prometteur, décrit la réalité de la vie quotidienne sur une petite île du Pacifique, et se termine sur un constat  nostalgique: c'est une partie de son passé et ses illusions que la narratrice aura perdus au terme de son aventure loyaltienne.