samedi 19 décembre 2009

meilleurs voeux du Président


Le Cercle des Auteurs du Pacifique  vous adresse tous ses voeux pour Noël et le Nouvel An 2010, et que peut-on souhaiter de mieux à nos auteurs, poètes, écrivains, universitaires, que de continuer à  nous enchanter ou nous passionner longtemps encore avec leurs oeuvres, qu'elles soient le fruit des recherches spécialisées ou des romans, nouvelles et poésie nées de leur imaginaire ?

Jean (primé par l'Académie de la Marine à Paris), et Ginette, nos chers écrivains-doyens, toujours souriants et prêts à entreprendre de nouvelles expériences et de nouvelles aventures, vous nous montrez le chemin de la sagesse et de la générosité, Philippe le poète-chantant, (lauréat de l'hymne calédonien), Dominique (romancier inspiré des Marquises) et Lydie, Claude (juriste et économiste), Robert (chercheur) et Guy (brillant professeur d'université, spécialiste d'histoire politique, conférencier et auteur), Christian le navigateur-écrivain, Denise, (assidue lectrice de manuscrits), Hélène, (spécialiste de l'écrit, directrice de collection et écrivain), Mike (éditeur), Gérard (écrivain très productif) et Marie-Laure, Guillaume (le poète kanak), Gemmanick (artiste renommée), René et Yvette, (incontournables figures calédoniennes issus de familles de pionniers), Nathalie (professeur d'université en GB et spécialiste de l'histoire politique du Pacifique), Karin (linguiste et professeur d'université en Australie), Isabelle (Dr en sciences Politiques, spécialiste de l'évolution statutaire des aborigènes d'Australie), John et Marie (professeurs d'universités Australiens), Philippe (écrivain en Australie), Agnès (professeur de Lettres), Georges (psychiatre et écrivain, past président du CAP), la jeune garde émergente des poètes et romanciers: Loic, Julien, Alexandre et Severine, Marie-Françoise (professeur agrégée d'anglais à la retraite) et Michel, Karene (écrivain de NZ),  Catherine (Professeur de Français), John (Professeur d'université en Nouvelle-Zélande et grand spécialiste du Pacifique), la jeune Camille, (enseignante à Tahiti), Marc-Antoine (universitaire, illustrateur et spécialiste internet), Pierre (professeur à la Sorbonne), Alain (jeune agrégé de philo, écrivain) et sa charmante épouse Laetitia (psychiatre et novelliste), et encore ceux que j'aurais oubliés (qu'ils me pardonnent), nous souhaitons à tous une très bonne année 2010, ainsi qu'à nos lecteurs et ceux qui nous soutiennent fidèlement, à tous merci, et meilleurs voeux

Sans oublier des fondateurs de notre CAP qui nous ont quittés récemment ou de plus longue date pour d'autres cieux, et dont l'amicale et précieuse présence nous manque : Bernard Brou (Dr en histoire, éditeur et auteur de nombreux livres), mon ami (je l'évoque dans mon livre "Show Pacific"), lui qui jusqu'à la fin, nous a apporté sa  collaboration et sa grande connaissance du Pacifique, Gabriel Poédi, le philosophe et théoricien du "Temps kanak", qui avait donné son amitié à Hélène Colombani et participé activement à la première revue littéraire, le "Flamboyant Imaginaire", qu'elle créa, Michel Amiot (enseignant et artiste) , Yvette Mercier (Anouya), peintre et poète et le RP Marc Teppaze, grand artiste de l'Océanie et poète de la foi, et j'ajouterais, (car il est activement représenté par ses  enfants dans notre association), le Professeur d'université Jean Leborgne, historien et auteur d'ouvrages de référence  incontournables sur la Nouvelle-Calédonie.

Le Président du CAP, Gilbert Thong, 
***


Nouvelles littéraires: Quel avenir pour le salon du livre de Paris  ?

Certains éditeurs nationaux et non des moindres (Hachette et toutes ses filiales), estiment que le Salon du livre de Paris (cliquer sur le nom pour lire les informations) est trop cher et ont décidé de ne plus y participer. 
Le prix d'une participation au salon, même minime, en raison des tarifs pratiqués, absolument rédhibitoires et qui en augmentent régulièrement, est de facto un facteur de selection qui n'a pas grand chose à voir avec la qualité, mais uniquement avec le financement dont bénéficient certains privilégiés. 
A l'heure actuelle seuls de grands éditeurs et de grandes régions peuvent y participer, Rappelons que depuis 2006, un stand  de la NC, très lourdement subventionné, est confié à une seule association privée, ce qui a pour résultat d'écarter la plupart des écrivains de NC au profit des 3 ou 4 d'une même association, les mêmes qui bénéficient de voyages et frais de séjour pour tous les salons (Paris, Ouessant, Tahiti, et bientôt Saint Malo)!  
Où sont l'intérêt collectif et celui de la littérature dans de telles pratiques dénoncées par le CAP?


vendredi 18 décembre 2009

Nouveautés: L'île aux étoiles



La revue de la Fondation des Pionniers, après une revue culturelle Australienne annonce dans son numéro de décembre la parution chez l'Harmattan du  roman d'Hélène Savoie, qui est l'auteur de recueils de poésie, de nouvelles, d'essais littéraires, et de publications universitaires sur la littérature de Nouvelle-Calédonie, dont plusieurs sont traduits en Anglais. 
Ce roman a pour cadre la Nouvelle-Calédonie des années 1984, à la veille de l'insurrection qui bouleversa l'île, mobilisa l'attention des pays voisins et de la France,  il se poursuit en Europe (à Prague) et en Australie, jusqu'à nos jours.  Sans être un roman historique, il décrit les petites sociétés insulaires du Pacifique, et nous fait partager  les voyages, les rencontres, les interrogations et les réflexions de son héroïne, fascinée par le continent australien et par l'art  des aborigènes
 

Pour en savoir plus sur cet auteur, voir son site: http// www helenesavoie.com.

Voici quelques extraits du livre.

Premier extrait :


« ...Elle les avait connus à l’époque lointaine où elle était la jeune épouse d’un haut fonctionnaire nommé à Nouméa. Elle  menait alors une vie de rêve dans une villa de fonction bourgeoise, à proximité de plages au sable fin parsemé de petits coquillages dont les opercules blancs lui rappelaient étonnamment les ailes de ces papillons qui volaient dans l'air transparent, près du torrent de Haute Corse où elle avait passé son enfance. Ce signe lui parut de bon augure. Elle découvrit avec délices la grande beauté de cette île française du Pacifique.

Jérémie, son mari, un énarque fraîchement émoulu de l’école d’administration, après avoir fait ses classes au ministère des finances avait accepté avec bonheur ce poste où il comptait donner la pleine mesure de ses capacités à servir l’État. Dans les années quatre-vingt-trois, ce petit Territoire d’Outremer riche en gisements de garniérite, était déjà agité par les revendications politiques et ethniques qui en faisaient l’un des points les plus chauds du Pacifique sud...

L’administration avait attribué au secrétaire général une villa près de la plage de l’Anse-Vata, dans un quartier résidentiel réservé aux happy few des fonctionnaires expatriés, les zoreilles, comme on les appelait là-bas (...) 

…Se tenant à l’écart de ces vieilles rancunes et querelles, le jeune couple avait aimé d’emblée cette  île à la terre rouge dont les collines aux abords de la petite ville, étaient fleuries d’hibiscus, d’éréthrynes et de flamboyants, coiffées du panache vert tendre des aloès, ou s’essayaient à toutes les déclinaisons colorées des bougainvillées (…)

 

*****


« Quelques jours plus tard, il devait effectuer une mission délicate à Koumac, une région minière du Nord de l’île, aride, brûlée de soleil, où d’importants conflits politiques liés aux revendications tribales sur ces terres riches de minerais, menaçaient d’éclater à tout moment.

Comme d’habitude dans ce genre de manifestation, les clans kanaks s’étaient rassemblés sur les routes de mines et dressaient des barrages où les véhicules étaient arrêtés et filtrés. Des hommes en armes y brandissaient de grandes banderoles de calicots blancs, des revendications et des imprécations y étaient inscrits à la peinture rouge. Devant ces visages sombres aux traits figés et hostiles, toute négociation s’avérait difficile ou vouée à l’échec, à moins d’un événement  imprévu. Leur leader, un militant du FLNKS à la carrure de colosse, dont le regard impassible en imposait à ses troupes autant qu’à ses adversaires, le front ceint du « foulard rouge » qui était le signe de ralliement indépendantiste depuis les premiers « sit-in » des années 1968, avait convoqué la presse de toute la région. Les correspondants des grands journaux australiens, néo-zélandais et fidjiens se pressaient autour des manifestants  pour couvrir l’événement et rendre compte de la situation aux autres îles du Pacifique. L’information, reprise par les dépêches des grandes agences de presse, risquait d’être étalée et commentée dans les media internationaux, au grand dam de Matignon. Jérémie savait pertinemment qu’aucune erreur ne pouvait être commise ni en paroles ni en actes, qui pût permettre à ce fin stratège kanak qui savait utiliser toutes les failles de son adversaire, d’exploiter la situation en stigmatisant les « colonisateurs français », et la partie qui devait se jouer s’avérait difficile pour le représentant de l’Etat qu’il était… » 

****

Deuxième extrait :

« En juin 2006, à Paris, deux ans après la rencontre de Geoffrey et de Suzanne, le Président de la République française inaugure le Musée des Arts premiers. Cet événement fait la une des journaux télévisés du monde entier, et TF1 le commente sur la chaîne australienne SBS qui diffuse en version originale des émissions et des films européens. L’Australie est fière qu’un artiste aborigène du Northern Territory ait été choisi pour décorer le hall d’entrée de ce prestigieux institut parisien consacré aux arts primitifs d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Océanie. Un reportage lui est consacré où l’on voit ce vieil homme maigre, aux yeux de braise enfoncés sous des arcades sourcilières proéminen-tes, commenter dans un anglais rudimentaire les monumentales fresques  dont il décore les parois du Musée. La journaliste passe ensuite le micro à une spécialiste française des  peintures aborigènes, pour qu’elle explique de façon plus élaborée les techniques de cette œuvre et sa symbolique.

Malgré les dures années qu’elle a passées au coeur du désert australien Sarah a peu changé(...) Selon son habitude, elle est vêtue avec une élégance et simplicité et ne porte en guise de bijoux qu’un pendentif en or serti d’une opale, une pierre exceptionnelle aux reflets d’eau et de feu, que lui ont offert les femmes du clan  qui l’a adoptée. Elle est attentive à ce qui l’entoure, bien que son visage soit aussi impassible que celui de l’aborigène qu’elle accompagne. La journaliste la présente comme une spécialiste des coutumes abos, expliquant qu’elle a vécu plusieurs années avec les peintres, hommes et femmes, du grand Nord australien, partageant leur vie dans le désert: elle a réalisé sur ces nomades l’un des meilleurs documentaires connus à ce jour, régulièrement diffusé sur Canal plus et Arte.(...) Elle explique au micro la symbolique de la fresque unique qu’il élabore minutieusement depuis six mois, préparant ses couleurs acryliques et peignant jour et nuit, suspendu sur de hauts échafaudages, tel un serpent arc-en-ciel sur une branche d’arbre, perdu dans cet autre désert de pierre et de béton qu’est Paris. La journaliste demande au peintre si le Musée des Arts premiers répond aux espoirs des peuples aborigènes, Sarah traduit simultanément la réponse  qu’il donne en langue vernaculaire : ils sont heureux que cet hommage soit rendu à leurs traditions dans une ville aussi importante que Paris, mais figurer dans un musée ethnographique ne suffit pas à leur faire oublier les difficultés quotidiennes que rencontre leur communauté.

« Quelle est votre opinion personnelle sur ce Musée? » demande la journaliste à Sarah, qui explique que le bénéfice de cette promotion des Arts Premiers profite essentiellement aux riches collectionneurs et aux marchands d’art occidentaux, résultat dont les premiers effets sont déjà sensibles : le moindre objet ancien d’Océanie ou de Papouasie atteint un prix vertigineux…»

_______

Ce livre est disponible en librairies à Paris, et bientôt dans celles de Nouméa et du Pacifique, il peut être commandé à l'Harmattan  service des ventes. (son prix: 17 euros)

______



Jean François Vernay nous prie d'annoncer que sa conférence :
"Panorama du roman aborigène (1978-2007)sera donnée le 5 janvier  à la MNC (Paris) à 19h.

Ce professeur d'anglais du lycée de Magenta vient d' obtenir le prix "Lions club" de Thèse Pac pour sa thèse consacrée à un écrivain australien:
 Illusion et réalité dans l’œuvre romanesque de Christopher John Koch, thèse de doctorat.


Pour la petite histoire de Thèse Pac, ce prix fut créée  localement  dans les années 1980 par un universitaire d'Histoire géographie: en partenariat avec la Bibliothèque Bernheim que dirigeait Hélène Colombani, ces thèses (moins nombreuses alors, avant la réforme qui a réduit leur délai de soutenance ) étaient alors confiées à la Bibliothèque du Territoire (qui faisait aussi office de BU pour les étudiants, avant que l'UFP ne dispose de sa bibliothèque).

"L'épopée tragique, le voyage de Surville"du Professeur John Dunmore, best book prize (NZ), est sorti à Paris dans la collection Lettres du Pacifique, il sera disponible très bientôt en librairies à Nouméa, en Nouvelle-Zélande et dans la région Pacifique. Il peut être commandé au service des ventes (Harmattan) y compris en pdf téléchargeable.

 © tous droits réservés.

mardi 15 décembre 2009

Dans la presse: Jean Guillou, et John Dunmore: deux auteurs du CAP à l'honneur


Photo du haut:Jean Guillou avec ses amis dont Alain Conan, 
le Président de l'association Salomon, et Claude Colombani (directeur du commerce extérieur).

La presse écrite (Les Nouvelles Calédoniennes) évoque  deux auteurs membres du CAP: Jean Guillou et John Dunmore, (l'auteur du célèbre "Explorateurs français dans le Pacifique" traduit en Français par Georges Pisier), et cite leurs derniers livres. L'Epopée tragique (voyage de Surville, 1769-1770) de John Dunmore vient de paraître dans la collecion "Lettres du Pacifique" (Harmattan) à Paris et sera bientôt dans les librairies de la région: voici l'article d'Hervé Girard.

Les amis de Jean Guillou fêtent son 93e anniversaireL’historien Jean Guillou, auteur d’une longue liste d’ouvrages ayant pour cadre le monde maritime, vient de fêter ses 93 ans en compagnie de ses amis du Cercle des Auteurs du Pacifique et de l’association Salomon dont il a été, à chaque fois, l’un des membres fondateurs.




« Aventures dans les mers du Sud », « Moi Jean Guillou, second chirurgien de l’Astrolabe », « Sarmiento de Gamboa, navigateur et cosmographe », « Peter Dillon, capitaine des mers du Sud », « Le Pacifique m’a raconté », sont autant de titres qui parsèment le parcours d’écrivain de Jean Guillou. L’homme a publié une vingtaine de livres au total. Il vient de fêter ses 93 ans et il est en pleine forme puisqu’il vient d’entamer un nouvel ouvrage avec le même enthousiasme.

Passionné de plongée sous-marine, de voyages, de recherches dans les plus grandes bibliothèques internationales, et d’écriture, ce Breton d’origine réside depuis plus de quarante ans en Nouvelle-Calédonie. L’archipel l’a séduit dès ses premières escales alors qu’il était capitaine au long cours. Il est surnommé « l’amiral » par tous ses amis tant sa connaissance et sa culture de la mer est grande. Jean Guillou est en outre un fabuleux conteur, un humaniste, un homme de parole et d’honneur qui se tient loin des tapages médiatiques. « Ses ouvrages sont plébiscités et il a été récompensé par un prix de l’Académie de marine », rappelle Hélène Colombani, directrice de la mission du livre du gouvernement de Nouvelle-Calédonie.


« Ses ouvrages sont plébiscités et il a été récompensé par un prix de l’Académie de marine »




Tous les livres de cet écrivain, fort apprécié du public et qu’Hélène Colombani révéla au Salon du livre de Paris, sont disponibles dans de nombreuses librairies. On les trouve aussi à la librairie du Musée d’histoire maritime de la Nouvelle Calédonie, au Musée de la marine à Paris et sur Internet.

Comme Jean Guillou est aussi un amoureux de la nature et des arbres, ses amis lui ont offert, non pas le prix Citron (décerné chaque année à Paris par un jury de journalistes à des célébrités pour leur mauvais caractère), mais un citronnier des quatre saisons, « symbole d’une vie productive, pleine de rêves et d’idéaux ». Pour l’anecdote, il pourra le faire fructifier pour peu qu’il lui reste un peu du sac de guano rapporté d’une campagne de fouilles aux Îles Surprise voici quelques années. Cette mission de l’association Fortunes de Mer avait, comme de nombreuses autres, bénéficié de l’apport logistique du Jacques Cartier de la Marine nationale.


Hervé Girard 

  "Le voyage de Surville" de John Dunmore  dans la collection Lettres du Pacifique (Harmattan)

Lors de la soirée anniversaire de Jean Guillou, Hélène Colombani a annoncé la sortie  du livre L’épopée tragique, le voyage de Surville, 1769, 1770, écrit par le professeur John Dunmore, universitaire néo-zélandais dont la réputation de spécialiste de l’histoire des explorations maritimes en Océanie est reconnue. Cet ouvrage illustré relate la découverte de la Nouvelle-Zélande par un navigateur breton, Jean-François de Surville. Parti en grand secret du comptoir français des Indes, Chandernagor, son navire, le Saint-Jean-Baptiste, croisa celui de James Cook. Il demeura plusieurs semaines à un mouillage de Nouvelle-Zélande qu’il appela baie de Lauriston, l’actuelle Doubtless Bay ainsi nommé par James Cook lors d’un simple repérage. Et y établit des contacts avec les tribus maories. Il leva l’ancre en enlevant un maori qui se révéla par la suite être un chef, respectant en cela les tristes habitudes des navigateurs européens de l’époque : Surville voulait le présenter à la cour du roi de France,. L’épopée fut tragique car durant son voyage de retour le Saint-Jean-Baptiste subit une succession d’avaries et son équipage fut décimé par le scorbut dont mourut le chef maori. Surville finit noyé dans les eaux profondes au large des côtes du Pérou, en avril 1770, alors qu’il allait chercher de l’aide pour son équipage, à nouveau frappé par le scorbut.

Hervé Girard 



✒Faîtes le  lien avec le site de Christian Navis, l'un de nos membres et auteur de plusieurs livres à succès, dont le très populaire "Mystérieuses civilisations du Pacifique" et le dernier paru toujours dans la collection: "Asie du sud-est, Pacifique: les archéologies interdites" (2009).

Touss livres  de la collection "Lettres du Pacifique" sont disponibles en librairies (ou le seront prochainement), et peuvent être commandés à l'Harmattan (service des ventes).

© tous droits de reproduction réservés  CAP (texte et photos)

mercredi 9 décembre 2009

LANCEMENT d'un LIVRE HISTORIQUE de FELIX VAUTRIN A LA MAIRIE
















Le  21 novembre, la chargée de mission pour le Livre  du gouvernement appelait le CAP à venir soutenir le lancement à la mairie de Nouméa, d'un très intéressant ouvrage consacré à la guerre de 14-18, "Six frères dans la grande guerre 1915-1918", dont l'auteur, Félix Vautrin,  est le petit-neveu des protagonistes.
Les missives envoyées à leur mère par les 5 frères  d'une  famille d'origine corse et française, dont un seul revint vivant des tranchées,  le dernier étant trop jeune pour s'engager, sont à l'origine de ce beau livre  illustré en couleur.

 
Des membres du bureau du CAP, dont Jean Guillou, Dominique Cadilhac et Claude Colombani, ont assisté à cette soirée où l'histoire et l'édition étaient à l'honneur, placée sous l'égide du maire (qui a généreusement subventionné cette édition ), et des amis du musée de la ville.  Le député Yanno, Le Président de la SEH, celui de la Fondation des pionniers,  la Chargée de mission pour le livre et la lecture du Gouvernement, et un public conséquent  assistaient à cette  rétrospective animée par Félix Vautrin et Philippe Millot, membre du CAP, qui avait revêtu pour la circonstance la capote militaire et le casque d'un "poilu" de la guerre de 14. Il lut avec  une émotion contenue ces lettres personnelles de ceux qui se voyaient mourir les uns après les autres, et  subissaient  la disparition de leur fratrie sans perdre ni leur courage ni leur grande lucidité.

Philippe Millot, éminent membre du CAP et "poilu" le temps d'une évocation de la Grande Guerre
photo supra: Claude Colombani et Jean Louis Veyret avec le frère de l'auteur.
Cette soirée  émouvante et bien documentée fut un hommage rendu à ces Calédoniens   décimés par la grande guerre et à leurs  familles, (ce qui nous changeait de certaines  rétrospectives d'amateurs très fantaisistes, sans réelles bases historiques. )

Toutes nos félicitations à M. Félix Vautrin, à sa famille qui ont permis l'édition de ce  trésor patrimonial,  ainsi qu' à Philippe Millot pour cette lecture. 
Ce livre au succès mérité est disponible en librairie.
© Tous droits de reproduction interdits textes et photos